Au Québec, la nécessité de protéger les patrimoines est née d’un sentiment de perte engendré par l’industrialisation et l’urbanisation au tournant du 20e siècle. D’abord amorcé par des érudits et des sociétés savantes issues de la société civile, le mouvement a été progressivement pris en charge par l’État, tant au niveau provincial que fédéral et, plus tard, par les municipalités. Depuis la promulgation de la Loi relative à la conservation des monuments historiques et des objets d’art ayant un intérêt historique ou artistique, votée par l’Assemblée législative, en 1922, les patrimoines bénéficient d’une forme de reconnaissance et d’une protection légale qui engagent l’ensemble de la société via ses institutions démocratiques.

Le colloque s’intéressera au dispositif juridique et législatif de la gestion des patrimoines au Québec, en examinant les relations entre les différent·es acteur·trices (État, municipalités, société civile) et les enjeux actuels, tels que les impacts des transitions écologiques et des dynamiques internationales.

Quelques pistes pour la soumission d’une proposition :
1. Le concept de patrimoine et les instances internationales
2. L’État québécois et le patrimoine
3. L’État fédéral et le patrimoine au Québec
4. Les villes et les patrimoines
5. La société civile et ses relations avec les pouvoirs publics
6. Les musées de société, des acteurs dans la diffusion des patrimoines
7. Les médias

La proposition de communication (250-300 mots) doit être accompagnée d’une courte notice biographique de·s auteur·es avec mention de publications récentes (maximum 150 mots). Faire parvenir par courriel aux responsables du colloque : Fernand Harvey (fernand.harvey@gmail.com) et Yves Jubinville (jubinville.yves@uqam.ca), au plus tard le 17 février 2024. Une réponse sera rendue le 28 février 2025.